Le maire d'Angoulême refuse d'endosser la responsabilité de l'annulation du festival. Il appelle les organisateurs à la raison pour sauver l'édition 2010
«Je veux bien assumer mes responsabilités quand je commets des erreurs. Mais je n'accepte pas d'endosser celle de la fin de la Garden Nef Party.» Philippe Lavaud, maire d'Angoulême et président de la Comaga, aimerait que les fans scandalisés par la mort annoncée de ce festival, ne se trompent pas de cible en venant manifester samedi matin sous les fenêtres de l'hôtel-de-ville.
«Je ne souhaite pas la disparition de ce festival qui a accompli un travail remarquable», plaide le maire d'Angoulême qui espère faire revenir les organisateurs sur leur décision. Ce matin, il reçoit Jean-Louis Ménanteau, le directeur de La Nef, dans son bureau. «Si la région a décidé de donner la priorité de son action culturelle aux musiques actuelles, ni à la mairie ni à la Comaga nous n'avons promis une hausse des subventions. Nous avons toujours dit que dans ce contexte économique, nous resterions dans l'enveloppe de l'année dernière pour 2010».
Le maire n'apprécie pas du tout d'être stigmatisé et encore moins d'être mis au pied du mur par les organisateurs. Il rappelle que le temps des collectivités n'est pas celui des festivals. «Le 4 décembre, je mettrai toutes les collectivités autour d'une même table pour que nous déterminions ensemble une nouvelle répartition du financement des festivals. Les attentes de la Garden comme celles des autres, seront prises en compte», reprend Gérard Desaphy, l'adjoint à la culture.
Service public
Et le premier magistrat de la ville de rappeler que Piano en Valois et Gastronomades, eux, ont déjà subi des couples claires dans leurs budgets. «Alors que les recettes de la ville sont en chute libre, la Garden Nef, nous demande 300.000 euros supplémentaires, souligne-t-il. Nous ne sommes qu'à Angoulême et je ne peux pas promettre de l'argent que je n'ai pas, avant d'avoir voté mon budget dans lequel je dois donner la priorité à l'action sociale, l'enfance, l'éducation ou encore le sport.»
Le maire reconnaît que la Garden Nef Party est de loin le festival le moins soutenu par les collectivités avec plus de 80 % d'autofinancement. Mais il ne veut pas rentrer dans le jeu d'une quelconque prime de bonne gestion à ce festival qui l'an dernier, faute de locomotives prestigieuses, a perdu 90.000 euros.
«La seule récompense que je prends en compte, c'est celle du service public, martèle Philippe Lavaud, en citant en exemple le Festival du film francophone. Des séances de cinéma à un euro, ça, c'est de l'accès à la culture pour tous. Aujourd'hui, ma priorité, c'est celle de l'emploi. Les festivals doivent rester à leur place. Même s'ils font rayonner la ville, ils ne feront pas revenir des habitants.»
«Je ne souhaite pas la disparition de ce festival qui a accompli un travail remarquable», plaide le maire d'Angoulême qui espère faire revenir les organisateurs sur leur décision. Ce matin, il reçoit Jean-Louis Ménanteau, le directeur de La Nef, dans son bureau. «Si la région a décidé de donner la priorité de son action culturelle aux musiques actuelles, ni à la mairie ni à la Comaga nous n'avons promis une hausse des subventions. Nous avons toujours dit que dans ce contexte économique, nous resterions dans l'enveloppe de l'année dernière pour 2010».
Le maire n'apprécie pas du tout d'être stigmatisé et encore moins d'être mis au pied du mur par les organisateurs. Il rappelle que le temps des collectivités n'est pas celui des festivals. «Le 4 décembre, je mettrai toutes les collectivités autour d'une même table pour que nous déterminions ensemble une nouvelle répartition du financement des festivals. Les attentes de la Garden comme celles des autres, seront prises en compte», reprend Gérard Desaphy, l'adjoint à la culture.
Service public
Et le premier magistrat de la ville de rappeler que Piano en Valois et Gastronomades, eux, ont déjà subi des couples claires dans leurs budgets. «Alors que les recettes de la ville sont en chute libre, la Garden Nef, nous demande 300.000 euros supplémentaires, souligne-t-il. Nous ne sommes qu'à Angoulême et je ne peux pas promettre de l'argent que je n'ai pas, avant d'avoir voté mon budget dans lequel je dois donner la priorité à l'action sociale, l'enfance, l'éducation ou encore le sport.»
Le maire reconnaît que la Garden Nef Party est de loin le festival le moins soutenu par les collectivités avec plus de 80 % d'autofinancement. Mais il ne veut pas rentrer dans le jeu d'une quelconque prime de bonne gestion à ce festival qui l'an dernier, faute de locomotives prestigieuses, a perdu 90.000 euros.
«La seule récompense que je prends en compte, c'est celle du service public, martèle Philippe Lavaud, en citant en exemple le Festival du film francophone. Des séances de cinéma à un euro, ça, c'est de l'accès à la culture pour tous. Aujourd'hui, ma priorité, c'est celle de l'emploi. Les festivals doivent rester à leur place. Même s'ils font rayonner la ville, ils ne feront pas revenir des habitants.»
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