Publié par CharenteLibre.com
Le 19 novembre 2009
Par Maurice BONTINCK
Appel à la manif samedi, pétition... Depuis l'annonce de la fin du festival, les fans se mobilisent de façon spectaculaire sur la toile
Pas question pour les fans d'enterrer la Garden Nef Party sans faire un max de bruit. Mobilisation sur internet, lancement de pétitions, appel à la manifestation samedi matin devant la mairie, proposition de souscription ou d'augmenter le prix des places: l'annonce de la fin de l'événement estival continue de provoquer un festival d'initiatives et de réactions. Qui partent dans tous les sens.
Et dans ce contexte, internet est au cœur de la mobilisation, contre ce qu'une festivalière appelle «un avortement culturel». Sur Facebook, le groupe «Rendez-nous la Garden Nef Party» rencontre un succès fulgurant: il a allégrement dépassé les 2.200 membres hier soir. Son créateur, David Murguet, 23 ans, est à l'image de nombreux fans de La Nef. Et, au-delà de la déception, il se donne l'occasion de tester ses cours, lui qui étudie la stratégie et le management de la communication à Poitiers.
«Nous sommes très nombreux à ne pas être sur la Charente pendant l'année, complète Gautier Goujon, 22 ans, étudiant en commerce et marketing à Bordeaux. Le net nous permet de nous retrouver et de savoir ce qu'on peut faire.» Cet Angoumoisin a décidé mardi après-midi d'appeler sur la toile à manifester samedi matin à 10 h devant l'hôtel de ville. «Ce n'est pas tellement dans ma nature de manifester, mais là, je suis tellement consterné...»
Depuis, son appel a été repris par de nombreux internautes et d'autres réseaux sociaux. «Je ne sais pas combien nous serons, mais je suis surpris par l'ampleur», explique celui qui était aussi bénévole au festival ces deux dernières années.
Un de ses amis a lancé sur son blog «Collectif citoyen pour la survie du festival rock Garden Nef Party d'Angoulême». Depuis hier, la manifestation est même enrichie par d'autres festivaliers. Elle devrait être musicale, avec également la «Première cacotéléphonie party», organisée par Bernard Lambert, président de l'association Transgreen.
Une «Cacotéléphonie party»
Tous les moyens sont bons pour dire non à cette disparition. David Murguet s'est aussi servi d'un site qui héberge les pétitions «Pour que la Garden Nef Party ne meure pas» (1).
Mais internet et sa réactivité foisonnante ont aussi certaines limites. Une dizaine de groupes de soutien ont été créés dès mardi, avec le sentiment parfois que «chacun travaille un peu dans son coin», reconnaît David Murguet.
«Le site de David a pris tout de suite, car il a été le plus rapide et peut-être aussi le plus élaboré», explique Thomas, 22 ans. Lui est à l'autre bout de la chaîne, sur place à Angoulême. Samedi, il ira manifester après avoir, comme d'autres, fait passer l'information à tous ses contacts internet. Parce que «la mobilisation montre que tout est possible».
Devant La Nef, avec trois autres amis habitués du festival, l'ex-bénévole rappelle ainsi que toute cette activité virtuelle a un objectif bien réel: «C'était le seul festival vraiment pour les jeunes, notre rendez-vous de l'été. Devant la mairie, on va montrer qu'on sait faire la fête à Angoulême. Mais c'est vraiment un énorme gâchis.»
Et dans ce contexte, internet est au cœur de la mobilisation, contre ce qu'une festivalière appelle «un avortement culturel». Sur Facebook, le groupe «Rendez-nous la Garden Nef Party» rencontre un succès fulgurant: il a allégrement dépassé les 2.200 membres hier soir. Son créateur, David Murguet, 23 ans, est à l'image de nombreux fans de La Nef. Et, au-delà de la déception, il se donne l'occasion de tester ses cours, lui qui étudie la stratégie et le management de la communication à Poitiers.
«Nous sommes très nombreux à ne pas être sur la Charente pendant l'année, complète Gautier Goujon, 22 ans, étudiant en commerce et marketing à Bordeaux. Le net nous permet de nous retrouver et de savoir ce qu'on peut faire.» Cet Angoumoisin a décidé mardi après-midi d'appeler sur la toile à manifester samedi matin à 10 h devant l'hôtel de ville. «Ce n'est pas tellement dans ma nature de manifester, mais là, je suis tellement consterné...»
Depuis, son appel a été repris par de nombreux internautes et d'autres réseaux sociaux. «Je ne sais pas combien nous serons, mais je suis surpris par l'ampleur», explique celui qui était aussi bénévole au festival ces deux dernières années.
Un de ses amis a lancé sur son blog «Collectif citoyen pour la survie du festival rock Garden Nef Party d'Angoulême». Depuis hier, la manifestation est même enrichie par d'autres festivaliers. Elle devrait être musicale, avec également la «Première cacotéléphonie party», organisée par Bernard Lambert, président de l'association Transgreen.
Une «Cacotéléphonie party»
Tous les moyens sont bons pour dire non à cette disparition. David Murguet s'est aussi servi d'un site qui héberge les pétitions «Pour que la Garden Nef Party ne meure pas» (1).
Mais internet et sa réactivité foisonnante ont aussi certaines limites. Une dizaine de groupes de soutien ont été créés dès mardi, avec le sentiment parfois que «chacun travaille un peu dans son coin», reconnaît David Murguet.
«Le site de David a pris tout de suite, car il a été le plus rapide et peut-être aussi le plus élaboré», explique Thomas, 22 ans. Lui est à l'autre bout de la chaîne, sur place à Angoulême. Samedi, il ira manifester après avoir, comme d'autres, fait passer l'information à tous ses contacts internet. Parce que «la mobilisation montre que tout est possible».
Devant La Nef, avec trois autres amis habitués du festival, l'ex-bénévole rappelle ainsi que toute cette activité virtuelle a un objectif bien réel: «C'était le seul festival vraiment pour les jeunes, notre rendez-vous de l'été. Devant la mairie, on va montrer qu'on sait faire la fête à Angoulême. Mais c'est vraiment un énorme gâchis.»
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