vendredi 11 décembre 2009

"Nous ne voulons pas d'un festival au rabais !"


Jean-Louis Ménanteau et Christophe Davy ont définitivement enterré l'édition 2010 de la Garden Nef Party, lors d'une conférence de presse tenue dans le hall de la Nef,vendredi soir. Ce qui ne signifie pas pour autant l'arrêt brutal et définitif du festival.

Les deux organisateurs se sont exprimés pendant plus d'une heure sur leur choix de mettre la manifestation en "stand by", exposant les faits sans pour autant juger les choix politiques des collectivités, avec lesquelles ils comptent bien poursuivre le dialogue entammé le 7 décembre, car l'idée d'un retour en 2011 n'est pas exclue.







Mais les deux hommes de spectacle ont prévenu : les demandes qu'ils formuleront auprès des partenaires publiques seront identiques. Ceux-ci estiment que le festival est suffisamment mûr pour grandir et rejettent l'idée de proposer une programmation ainsi que des strucures "au rabais".

jeudi 10 décembre 2009

Intervention de David Murguet sur France Bleu

Le créateur du groupe Facebook "Rendez-nous la Garden Party", qui a réuni plus de 5 000 personnes depuis le 17 novembre, est intervenu hier soir sur l'antenne de France Bleu La Rochelle, pour réagir, en notre nom, à la nouvelle annonce d'annulation du festival en 2010, et donner quelques pistes sur les futures actions de notre mouvement.

Son interview démarre à partir 5'35". Cliquez ici pour télécharger le journal de ce matin, dans lequel elle a été rediffusée.


mercredi 9 décembre 2009

La mairie veut encore y croire !

Surprise ce matin, en feuilletant la Charente Libre...

En bas de la page consacrée à l'annonce définitive de la "fin" de la Garden, on pouvait lire ceci en encadré :

«Je ne suis pas au courant, ce n’est pas ce qu’ils nous ont dit en sortant de cette réunion.» Gérard Desaphy, l’adjoint à la culture à la mairie d’Angoulême, l’assure: l’édition 2010 n’est pas encore enterrée. «Christophe Davy [NDLR: le producteur] a été très clair en disant qu’il allait réfléchir pour 2010. D’ailleurs, on a prévu de se revoir très, très vite, avant la fin de l’année…» Un délai qui semble pourtant incompatible avec la mise en place d’une affiche digne de ce nom, puisqu’il y a trois semaines, l’absence de réponse des collectivités était déjà l’une des principales raisons avancées pour mettre fin au festival.

Mais entre une réunion avec le jury pour le choix de la médiathèque le matin et un repas le soir à Paris avec Benoît Mouchart, directeur artistique du festival de la BD, Gérard Desaphy persiste, alors que les autres collectivités partenaires n’étaient pas non plus encore au courant: «Jean-Louis Ménanteau m’aurait laissé un message pour le dire, c’est sûr. Et puis, on a lâché des choses…» Sans en dire plus, si ce n’est que la création d’une association pour le festival, indépendante de l’activité de la salle La Nef «a été reportée», ce qui enlèverait au budget un coût supplémentaire de 100.000 € rien que pour les salaires de deux personnes ajouté aux coûts techniques et artistiques.

A moins d’un nouveau rebondissement, Christophe Davy devrait confirmer la fin de partie de la Garden Nef Party vendredi, en conférence de presse.

Etrange...

mardi 8 décembre 2009

2010, année sabatique...


Depuis la fin de l'après-midi, déjà, de nombreux indices avaient freiné notre optimisme quant à l'organisation de la Garden Nef Party 2010, bien avant la tenue de la réunion entre élus et organisateurs dans la soirée. Ce matin, la presse locale a confirmé l'annulation du festival l'an prochain.

Sur son site,
le journal Sud-Ouest confie que la Région, qui avait promis un effort supplémentaire, a tenu parole en proposant une aide de 100 000 € contre 50 000 € les années précédentes. Mais la ville d'Angoulême et la communauté d'agglomération n'ont pas été en mesure de s'aligner.

Tard hier soir, à l'issue de cette rencontre, les organisateurs ont du renoncer une nouvelle fois. Jean-Louis Ménanteau et Christophe Davy tiendront
une conférence de presse vendredi 11 décembre pour expliquer leur choix plus en détail.


Les partenaires publics ont affirmé leur
volonté de voir la GNP renaître en 2011. Ces dernier proposent de reparler de tout ça... en janvier 2011. Une date sans-doute un peu tardive pour monter un festival en juillet.


Quoi qu'il arrive désormais, nous tenons à remercier du fond du coeur
TOUTES LES PERSONNES QUI NOUS ONT SOUTENU de près ou de loin, les 4994 membres du groupe Facebook, les 1277 signataires de la pétition, les manifestants du 21 novembre...


Nous ne pouvons être que fiers des angoumoisins qui ont fait preuve d'une exceptionnelle solidarité, d'une pugnacité exemplaire et qui ont su exprimer leur colère dans le respect des institutions et des personnes concernées par cette affaire.


Nous nous refusons à croire que tout ce que nous avons accompli ensemble fut vain, et sommes persuadés que nous allons nous retrouver dans un avenir très proche, afin qu'Angoulême ne soit jamais une ville morte en juillet.

Rock'n rollement.

L'équipe de SOS GNP.






lundi 7 décembre 2009

Merci les Inrocks !

Communiqué commun des financeurs sur les festivals

Le document a été mis en ligne sur le site de la mairie d'Angoulême, suite à la réunion de vendredi :

"Communiqué commun : Ville, Grand Angoulême, Conseil Général, Conseil Régional, C.C.I., DRAC

Angoulême, le vendredi 4 décembre 2009

La réunion des financeurs publics et de la CCI pour les Festivals d’Angoulême s’est tenue ce jour. En préambule, l’ensemble des participant a rappelé son attachement aux festivals , enracinés au niveau territorial et porteurs d’action à l’année, devenus ainsi acteurs incontournables de la vie culturelle et économique locale. Ces mêmes festivals sont néanmoins organisés aujourd’hui dans un contexte économique global de contrainte budgétaire pour l’Etat comme pour les collectivités territoriales.

Au niveau de la DRAC, les crédits déconcentrés du Ministère de la Culture accompagnent les festivals régionaux d’intérêt national et international, porteurs d’une action culturelle tout au long de l’année. A Angoulême, cela concerne le FIBD et Musiques Métisses.

La Région soutient également les festivals d’intérêt régional à rayonnement national et international : FIBD et Musiques Métisses , ainsi que les festivals porteurs d’une qualité et d’un intérêt particulier comme la Garden Nef Party.

Le Département doit tenir compte des choix que lui impose le recentrage obligatoire sur ses compétences.

Le Grand Angoulême soutient les festivals d’intérêt communautaire en fonction de l’impact en termes de notoriété, de fréquentation et d’actions culturelles et éducatives menées tout au long de l’année. Dans ce cadre, entrent le FIBD, Musiques Métisses, la Garden Nef Party, Piano en Valois, les Gastronomades (développement économique).

La CCI soutient les actions de développement économique du territoire, donc à ce titre le FIBD et les Gastronomades.

La Ville d’Angoulême soutient tous les festivals en tenant compte de leur impact sur l’animation culturelle de la ville sur son rayonnement national et international.

Les participants se sont donc engagés pour un pacte de stabilité des financements des Festivals d’Angoulême, dans le cadre de l’élaboration collective de conventions triennales de partenariat."

Réunion décisive cet après-midi

C'est aujourd'hui qu'élus municipaux et organisateurs se réunissent à l'hôtel de ville pour débattre du sort de la GNP. L'équipe de la NEF annoncera sa décision finale en milieu de semaine par un communiqué.

"Noël, cette année, c'est le 7 décembre", nous avait promis Gérard Desaphy, adjoint de Philippe Lavaud, chargé de la culture après la manifestation du 21 novembre. Pourtant, quelques raisons de s'inquiéter demeurent, à en croire la presse locale, après la table ronde de vendredi dernier entre financeurs publics et responsables des festivals angoumoisins...

http://www.sudouest.com/charente/actualite/article/796553/mil/5446836.html

http://www.charentelibre.com/article-5-span-class-tit-encadre-b-la-garden-nef-mal-partie-pour-b-span.html?id_article=299273